Après la berline ID Concept au salon de Paris (octobre 2016) et le van ID Buzz Concept inspiré du Combi au salon de Detroit (janvier 2017), c'est au salon de Shanghai que Volkswagen a décidé de présenter le crossover ID Crozz Concept. Si vous ne l'aviez pas encore compris, cette trilogie de concept-cars ID préfigure le gros coup d'accélérateur que la marque allemande compte donner sur sa gamme de véhicules électrique dans 3 ans.
Après le scandale du diesel gate il y a deux ans qui révéla comment un discret logiciel manipulait les chiffres de pollution lors des tests, Volkswagen a du se rendre à l'évidence : le diesel n'est pas un carburant très citoyen. Du coup, le groupe allemand a redirigé ses investissements vers les véhicules électriques, en concevant la plateforme MEB dédiée à cette architecture. Nous en voyons les premiers fruits depuis quelques mois avec une rafale de concept-cars.
Voici donc le ID Crozz Concept, un crossover électrique surfant sur la mode du SUV Coupé 5 portes. Techniquement, il reprend donc une nouvelle fois cette nouvelle plateforme MEB, en y implantant deux moteurs d'une puissance totale de 306ch (102ch à l'avant, 204ch, à l'arrière). Une batterie de 83kWh, rechargeable à 80% en 30 minutes, permet une autonomie théorique de 500 kilomètres. La vitesse maximale est auto-limitée à 180 km/h.
Avec sa carrosserie musclée et ses grosses roues, le ID Crozz semble imposant. Ce qu'il n'est pas (longueur 4.48m). Mais son empattement (2.77m) lui permet de proposer une belle habitabilité aux places arrières, dont l'accès est facilité par l'absence de pied-milieu et la présence de portières arrière coulissantes. Le coffre est de contenance correcte : 515 litres.
En sa qualité de concept-car, vous vous doutez bien que le ID Crozz respecte toutes les figures imposées : pas de rétros extérieurs remplacés par des caméras, éclairage full-leds absolument pas homologable, aucun commodo ni bouton sur le tableau de bord, volant et accoudoirs de portières tactiles, informations en 3D et en réalité augmentée projetées sur le pare-brise, store lumineux pour le toit vitré. Et bien évidemment, cerise sur le gâteau : cette satanée conduite autonome que tous les constructeurs du monde se sentent obligés de nous imposer depuis un ou deux ans. C'est pénible, mais c'est l'avenir, paraît-il.