Bon, on parle tout de suite du nom !
Avant de vous présenter cette nouveauté importante pour Skoda, il convient d'en expliquer le nom, absolument pas poétique, en tout cas pas dans notre belle langue française.
Déjà, la dénomination du grand frère Kodiaq avait interpellé. Il faut croire que Skoda voulait un nom composé d'un K et d'un Q pour le grand SUV. Certainement parce que ces deux lettres évoquent l'univers du SUV (Kadjar, Koleos, Q3, Q5, Q7, etc...). A priori, il fallait que le K soit la première lettre et le Q la dernière lettre. A partir de là, Skoda trouva le nom Kodiaq, une île quasi-sauvage au sud de l'Alaska. Les mêmes critères ont été exigés pour le Karoq. Le problème, c'est que des noms propres ou communs qui commencent par K et qui finissent par Q, il y en a peu.
Peu importe, il fallait l'inventer ! Mais il y a une logique... Skoda s'est inspiré de la langue des indigènes de la tribu Alutiic qui vivent sur cette fameuse île Kodiaq, et a fusionné les noms "Kaa'raq" (voiture) et "Ruq" (flêche, présente sur le logo Skoda). Ça donne KAROQ. C'est un peu tiré par les cheveux, mais en tout cas, cela respecte cette sorte de nomenclature que la marque tchèque a définie pour sa gamme de SUV. Donc on sait que si d'autres SUV arrivent dans la gamme, leur nom commencera par K et finira par Q.
Enfin une vraie proposition sur le segment C-SUV
Lorsque le Yeti fut présenté en 2009, Skoda prenait une longueur d'avance sur d'autres constructeurs généralistes (Renault, Citroën, Opel, Seat, etc...) en matière de SUV compact. D'ailleurs, le Yeti n'aura pas démérité, avec environ 600.000 exemplaires vendus en 8 ans. Mais trois aspects ont peut-être nui à une diffusion encore plus large : sa longueur réduite (4.22m) le mettant à cheval entre la catégorie des petits SUV et celle des SUV compacts, son dessin assez particulier faisant penser à tort qu'il s'agissait d'un ludospace, et enfin le facelift de 2013 qui l'a considérablement affadi .
Pour son remplacement, le brave Yeti sera donc remplacé par deux modèles : un SUV citadin (du type Peugeot 2008 ou Nissan Juke) qui devrait être présenté en 2018/2019, et un vrai SUV compact que nous vous détaillons aujourd'hui, le Karoq. Quand on dit "vrai" SUV compact, c'est que les 4.38m du Karoq lui permettent désormais de lutter à armes égales avec la longueur des stars de la catégorie : Peugeot 3008, Renault Kadjar, Nissan Qashqai, etc... mais aussi avec sa sœur Seat Ateca.
Karoq/Ateca : Copier/Coller ?
Du Seat Ateca, le Karoq reprend la ligne générale. Normal ! Ces deux voitures sont fabriquées sur les mêmes chaines tchèques, et partagent la même plateforme MQB. Même portières, mêmes nervures latérales, même pare-brise, même pavillon : nous sommes bien dans une stratégie de groupe. Mais cela n'empêche pas un peu de personnalisation : le Karoq adopte une face avant plus massive mettant en vedette la calandre maison, les vitres de custode ont une découpe différente, et les feux arrière ne manquent pas d'originalité.Les mauvaises langues penseront que l'habitacle de l'espagnole et de la tchèque sont identiques. Il n'en est rien. L'Ateca reprend la planche de bord de la Seat Leon, tandis que le Karoq en a une qui lui est propre. Nous sommes chez Skoda, donc fantaisie interdite, la seule originalité venant de la position verticale des aérateurs. Mais l'attrait du Karoq n'est pas là : en regardant bien, on remarque une instrumentation Virtual Cockpit numérique (et programmable), une première chez Skoda. Et l'écran tactile central, s'il n'est que de 6.5" sur les versions basses, pourra aller jusqu'à 9.2" sur les finitions les mieux équipées, qui profiterons par ailleurs de la reconnaissance gestuelle.
Les mauvaises langues penseront que l'habitacle de l'espagnole et de la tchèque sont identiques. Il n'en est rien. L'Ateca reprend la planche de bord de la Seat Leon, tandis que le Karoq en a une qui lui est propre. Nous sommes chez Skoda, donc fantaisie interdite, la seule originalité venant de la position verticale des aérateurs. Mais l'attrait du Karoq n'est pas là : en regardant bien, on remarque une instrumentation Virtual Cockpit numérique (et programmable), une première chez Skoda. Et l'écran tactile central, s'il n'est que de 6.5" sur les versions basses, pourra aller jusqu'à 9.2" sur les finitions les mieux équipées, qui profiterons par ailleurs de la reconnaissance gestuelle.